Depuis les années 90, des jeunes reviennent sur les terres de leurs ancêtres pour relancer la culture d’un oignon au goût sucré qui ne pique pas les yeux: l’oignon doux des Cévennes. Ils redonnent vie aux cultures en terrasse abandonnées après l’exode rural des années 50.
Au pied des murs en pierres sèches qui façonnent le pays depuis des siècles, trois agriculteurs racontent leur passion pour leur terre et leur travail.
Au coin du feu et dans la bergerie, deux octogénaires, quant à eux, se souviennent de leur vie d’avant cet engouement pour lʹoignon doux, faite dʹune agriculture vivrière, de troc et de labeur.
Aujourd’hui, les Cévennes méridionales vivent au rythme des récoltes de l’oignon doux des Cévennes, premier oignon en Europe à bénéficier dʹune AOC et dʹune AOP. Une centaine d’exploitants vivent de cette récolte dans la vallée du Mont Aigoual. Ici, on découvre les terrasses de Notre-Dame de la Rouvière, Mandagout, Saint-André de Majencoules et le hameau de Taleyrac, à Valleraugue. Reportage en février, au moment du semis.
Un reportage de Samuel Socquet diffusé dans l’émission de reportage Point de Fuite, sur la Radio de service public suisse RTS-La 1ère le 25 mars 2019. Réalisation: Rodolphe Bauchau. Production: Muriel Mérat et Christophe Canut.
Photo d’illustration: Terrasses cévenoles de Mandagout, au pied du Mont-Aigoual (Gard), France. © Samuel Socquet